samedi 5 juillet 2014

Jardin urbain (saison 2014-2015)

Base de soin des plantes: introduction

Depuis quelques années, nous assistons à l'explosion des jardins urbains ou du jardinage en pots. Nombre de personnes habitant en appartement ou en condo aimerait posséder un petit jardin. Deux options s'offrent donc à elles: partager un jardin communautaire avec d'autres résidents du quartier ou utiliser sa terrasse ou son balcon pour créer un espace naturel. Pour l'été 2014, nous avons décidé, ma sœur et moi d'expérimenter le jardinage urbain avec a notre disposition un long balcon de bois complètement nue qui aurait grand besoin d'un peu de nature...Toutefois, on allait pas s'arrêter à quelques pots de géraniums. Nous voulions véritablement expérimenter les possibilités d'un jardin sur un balcon orienté à l'ouest avec ses limites, ses contraintes et bien sûr, ses imprévus. En 2015, nous nous sommes également lancé dans le jardinage communautaire. Une page est également consacré aux plantes tropicales, en particulier les orchidées et les plantes carnivores qui sont sous les soins et les observations de ma sœur Mélodie. Vous verrez à travers mes photos une quarantaine d'espèces de plantes s'épanouir ou essayer de survivre par nos soins et nos erreurs de culture. Mes commentaires sont le fruits de nos observations et n'ont rien de scientifique.
 
 
Certaines plantes exigent d'être semées à l'intérieur, d'autres espèces grandiront mieux si on les sème à l'extérieur sans passer par l'intérieur...Commencez les semis dès la mi-mars à l'intérieur et le mois de mai à l'extérieur ( pour le Canada).
 
 
Graines de capucines, plante annuelle très facile à cultiver. Si votre balcon est situé en plein soleil ou possède un certain nombre d'heures d'ensoleillement (6 heures), privilégiez les fleurs de "plein soleil" ou "part d'ombre à plein soleil".
 

Planter au moins deux graines pour avoir la chance qu'un plant se développe...La plupart du temps les deux graines se développent!
 
 
La germination des semis ou l'art de la patience
 
Comme tout jardinier néophyte, nous avons tous hâtes de voir germer les premiers plants. À peine arrosé, il faut attendre que la graine s'humidifie, qu'une racine sort et plonge dans la terre et qu'après une tige remonte vers le haut pour bénéficier de la lumière divine...En règle générale, il faut attendre une semaine environ pour voir la terre remuée, parfois il faut attendre un mois (ou plus) pour avoir finalement quelque chose! La patience est donc de mise...
 
Pour ceux qui n'en n'ont pas du tout, il y a des plantes qui germent en moins d'une semaine: tournesol, capucine, citrouille, haricots, pois, pois de senteur...Ou sinon, attendez le mois de mai lorsque les pépinières de votre quartier seront ouvertes.
 
On utilise un terreau de départ pour semis ou bouturage, ce qui aide grandement les graines à se développer car il contient de la vermiculite, de la perlite ou de la sphaigne. On met les graines dans une "serre" Jiffy, le genre de boîte en plastique recouvert d'un dôme transparent qui, avec les rayons du soleil direct, recrée l'humidité nécessaire à la croissance rapide des semis.
 
Une autre méthode qui accélère la croissance des semis (et certains bulbes aussi)  et que ma sœur Mélodie a découvert est d'utiliser juste de la sphaigne arrosé d'eau dans une "serre" Jiffy ou dans un aquarium recouvert (laissez toutefois une ouverture pour l'oxygène). On y installe simplement les semis à la surface ou en les enfonçant un peu. La sphaigne crée une atmosphère humide indispensable au développement des racines.
 
Tourbe de sphaigne vendue dans les animaleries pour les terrariums.
 

On trempe une brique de sphaigne dans l'eau...
 

La mousse prend "vie". On peut utiliser cette mousse avec de l'eau pour faire germer des graines.
 
 
Des bulbes d'Anémone (brun foncé) et des bulbes de Sparaxis (blanc). Après 3 jours, les bulbes d'Anémone et aussi les bulbes de Tulipe ne semblent pas s'adapter à ce type d'environnement humide (trace de pourriture). Il préfère sans doute du terreau.
 

24 heures après, les bulbes de Sparaxis développent des racines...
 

Bulbes de Sparaxis 24 heures après...
 

Un autre 24 heures...
 

Après 2 jours...(photo prise le 30 mars 2015)
 
 
 
Une fois le plant bien développé, il faut le rempoter dans un pot individuel. Pour cela, on utilise un autre type de terreau: la terre de jardin ou la terre de rempotage vendue dans les commerces. Une fois le terreau bien arrosé, on met le pot directement à la lumière du soleil (bord de fenêtre) ou dans une chambre fortement éclairée par le soleil (orientation Est). Les semences poussent également bien à l'ombre à condition qu'il y ait de la chaleur. Dans les premiers temps, fermez la porte pour créer un effet de serre, ensuite quand les plants sont suffisamment grands laissez passer la circulation de l'air. L'humidité ambiant va accélérer la germination...
 
 

Nos premiers semis ont été poussé dans une chambre éclairé par le soleil. Sinon, utilisez une lumière de terrarium ou d'aquarium (bon résultat) ou une lumière de lampe pour les jours de pluie. Sur la photo, il s'agit de plants de citrouille et de mais.
 

Plant de mais, prêts à être rempotés.  Nous n'avons gardé que les plants les plus vigoureux.
 
 
 
 
L'arrosage
 
 
Comme tout être vivant, les plantes ont besoins d'eau pour se nourrir. Plantées dans un jardin, les plantes n'ont presque pas besoin d'entretien, mais en pot, c'est une autre histoire...Sur un balcon au 4e étage, les plantes ne sont pas à l'abri du vent et de la chaleur. Ces deux facteurs causent la déshydratation des plantes. La canicule peut faire mourir les plantes et le vent, beaucoup plus pernicieux, assèchent la terre beaucoup plus vite dans un pot. C'est pourquoi, les plantes en pot sont plus exigeantes que les plantes qui poussent dans un jardin.
 
Quand faut-il arroser? Le matin (en cas de canicule) et le soir. Durant la nuit, en effet, les plantes se nourrissent et grandissent avec toute l'énergie qu'elles ont absorbée pendant le jour.  Faut-il arroser l'hiver? Oui, bien sûr! Les plantes n'ont pas seulement soif durant l'été. Arroser avec de l'eau tiède permettra aux racines et à la terre de dégeler un peu (on entend des craquements dans le pot) et de faire boire la plante en dormance. Si la plante est en état de choc à cause de la canicule, la mettre à l'ombre ou dans l'obscurité (fond de garde-robe ou chambre de bain) et donnez-lui de l'eau. Elle reprendra sa forme quelques heures plus tard.
 
Comment faut-il arroser? Il est préférable de ne pas arroser SUR les plantes mais aux pieds des plantes, car les gouttes d'eau peuvent abîmer le feuillage ou la fleur elle-même (rosier, lupin, fraisier, etc). À force d'arroser directement la terre, la plante finira par perdre son engrais puisque que l'eau s'écoulant par les trous de drainage, emporte avec elle les nutriments. Une astuce est d'arroser la coupelle, maintenant ainsi le pot humide, même en pleine canicule, ce qui évitera aux plantes de se flétrir. Les racines, profondément enfoncées dans le pot, vont alors chercher leurs nutriments dans l'eau de la coupelle.
 
Encroûtement du terreau: Lorsque le vent assèche la terre, il se produit une sorte de croûte à la surface qui peut empêcher l'eau de bien s'écouler dans le pot. On croit que la plante est bien arrosée alors qu'elle est déshydratée! Avec une cuiller, on peut légèrement retourner la terre (porter attention aux racines), question de la faire un peu aérer et arroser après. Une remarque: selon Larry Hodgson, célèbre horticulteur au Canada, le binage n'est pas conseillé dans l'entretien d'un jardin. Chaque couche de terre ou de sédiments renferment des bactéries ou des nutriments particuliers qui prennent plusieurs jours (ou mois) à se reformer après le passage de la charrue. À force de gratter et de la retourner dans tous les sens, la terre n'est plus bonne au bout de quelques années. C'est pour cette raison que l'on trouve moins de terres cultivables sur la planète. Je ne sais pas si ce principe s'applique pour les plantes en pots. La question demeure ouverte.
 
 
Il vaut mieux un arrosoir en bec filiforme pour arroser les pieds de la plante. Ici, l'eau est laissée dans la coupelle pour maintenir le pot humide et nourrir de façon astucieuse les racines sans qu'elles perdent les nutriments laissés par les engrais dans la terre.
 

Une alternative très intéressante: le buveur. Celui-ci provient d'une compagnie allemande et est disponible à la pépinière. Son embout est fait en terre cuite qui donnera l'eau nécessaire à la plante durant notre absence. À noter que ce buvard se vide après une journée d'utilisation pour les tomates qui sont de grands consommateurs d'eau. Sur l'emballage, ce buveur pouvait donner de l'eau aux plantes "ordinaires" pendant 4 jours!
 
 
 
Faut-il "pincer" les fleurs?
 
On raconte souvent dans bien des livres sur le jardinage et de l'entretien des fleurs en général qu'il faut "pincer" (ôter) la fleur d'une plante pour avoir une floraison continuelle. En pinçant la fleur, on retarderait ainsi la fin de son cycle, c'est-à-dire qu'une fois la fleur fanée des graines commencent à se former...Pourtant dans la nature, personne n'est là pour pincer les fleurs et la floraison continue tout l'été. Le pincement des fleurs était le fait des horticulteurs du XIXe siècle qui expérimentaient et acclimataient des plantes exotiques, devenues à la suite communes dans nos jardineries. Mais ce geste de spécialiste est resté. À part peut-être le Coléus qui dépérit après la floraison, la plupart des fleurs n'ont pas besoin d'être pincées.
 
 

 
 
 
Les plantes en hiver
 
 
Lorsque la saison froide arrive, les plantes vivaces entrent dans une période de "dormance".  Elles arrêtent de grandir et leurs feuilles pâlissent et s'assèchent. Les plantes arbustives (rosier, bleuet, etc) toutefois vont développer des bourgeons en attendant des jours plus chauds...Sur un balcon, les plantes peuvent craindre le vent qui va accentuer la baisse de température, surtout lorsqu'elles sont en contenant. Dans un jardin, la masse plus grande de la terre pleine maintient une température chaude pour les racines, ce qui n'est pas le cas des plantes en contenant. Il faut chercher à protéger le contenant contre les intempéries. Optez pour un voile protecteur pour la plante (ou un cône) et une boîte de carton protégé à l'intérieur avec du papier journal (ou tout autre type de matériel) pour le pot de la plante. L'hiver 2014 m'a appris que nous avons insuffisamment protégé nos plantes...
 
 
Nos plantes en début d'hiver. Le rosier n'a qu'un tissu protecteur sur son cœur qui peut se fragiliser durant la saison froide.  Il a été insuffisamment protégé. Le Thym qui protégeait pourtant son pied a été tué aussi. Photo prise en décembre.
 

On dit que la Lavande (à gauche) ne supporte pas des températures de -20 degrés Celsius! Dans un jardin communautaire, on a en vu une qui a survécu et refait ses belles feuilles vertes au printemps 2015...La nôtre par contre a fini par se déssécher. Même chose pour le rosier miniature, pourtant protégé par des copeaux de pin, et le lupin. Photo prise en décembre.
 
 
L'hiver 2014 a été particulièrement difficile pour les plantes au Québec. Il y a eu des moments de redoux qui ont fait pousser prématurément des bourgeons sur les rosiers et les bleuets. Les crocus commençaient à se pointer en plein mois de novembre! Ensuite, des périodes de gels intenses, d'humidité et de neige tardive ont fait éclater les bourgeons et ont eu raison de la plupart de nos plantes qui sont aussi exposées aux grands vents. En mai 2015, c'est l'hécatombe:  la lavande, les rosiers, le pavot, la lierre allemande, la joubarde, le lupin, le cinéraire maritime, la gaillarde, le châtaignier, les séquoias, le fraisier, le thuya, l'épinette épicéa, le houx et l'herbe de Pampa ont rendu l'âme.  Des trois lis, un seul a commencé à faire ses petites feuilles et tardent à se développer.


 
 
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Le jardin urbain en 2014-2015
 
 
 
Après les dernières gelées, vous pouvez sortir vos plantes en toute sécurité à partir de la mi-mai dans le sud du Québec. Nos plantes sont sur un balcon orienté à l'ouest. Il faut tenir compte qu'il existe un microclimat sur le balcon qui favorise ou non le développement des plantes. Chaque plante est un individu qui s'adapte à sa façon.
 
 
Nos modestes débuts. De gauche à droite: Bleuet, thuya, bruyère des neiges en pleine floraison printanière et une jeune épinette "nid d'oiseau" avec ses jeunes pousse vert brillant. Dans les pots, nos semis: tournesol, lupin, herbe de Pampa, ipomée, thym...
 
 
Sur le sol, on peut voir le fraisier encore bien jeune et un autre bleuet qui est dans son pot d'origine. Sur le climatiseur, un pot de lavande.
 
 
Nous avons acheté un superbe Iris (à gauche) qui a fleuri. Plus tard, nous avons dû le replanter dans le parterre en bas de notre copropriété car il ne se sentait pas dans son élément sur notre balcon...Les Pensées de la balconnière brune, le plant de Pavot et les Pâquerettes ont été envahis plus tard par les pucerons et nous avons dû nous débarrasser des plants. Cependant, le plant de Pensées dans le pot (à droite) avec les touts petits Cosmos en train de germer vont grandir, grandir, grandir...
 
 
Photo prise fin juin 2014.
 
 
 
Avec la grande variété de fleurs acheté, le jardin urbain a plutôt l'air d'un jardin expérimental...(photo prise en juillet 2014).
 
 
Photo prise le 29 juillet.
 

Citrouilles, laitue (en balconnière), Érable, Rosier "Graham Thomas", Ipomée, Pavots, Haricot, Digitale, Pois mangetout, et mais (photo prise en juillet). Après plusieurs observations, je remarque que les plantes ont tous un coin favori où elles poussent mieux. Des exemples? Mon rosier Heirloom adorait le coin ensolleillé où se trouve l'Érable. En 2015, mon rosier "Grootendorst Pink" fanait au même endroit et préférait le coin où se trouvait le "Graham Thomas". L'Ipomée et la Digitale s'épanouissaient mieux dans un coin ombragé alors que les épis préféraient l'autre extrémité du balcon.
 
 

Sur cette photo du 29 juillet, un nouveau rosier (miniature) s'est ajouté. La digitale pourpre à droite a été amputé de ses hampes dû à une infestations d'araignées rouges. À gauche, la laitue a beaucoup grandi tandis que l'ipomée et le haricot ont pris le chemin de la poubelle (trop de pucerons).
 
 
  

 
Le choix des plantes, arbustes et légumes de potager sur un balcon
 

 
Les fleurs et autres type de plantes ont toutes des besoins particuliers. Certaines tolèrent les grosses chaleurs (surtout sur un balcon) tandis que d'autres survivent mieux à l'ombre même si on dit que ce sont des plantes de plein soleil. L'orientation du site favorise un microclimat: mon balcon étant orienté à l'ouest, il est une partie de l'avant-midi à l'ombre et commence à recevoir la lumière du soleil à partir de 13 heures...Il faut donc penser que certaines plantes, comme les tomates, poussent mieux dans un environnement ensoleillé toute la journée. Un autre facteur à tenir compte: les balcons d'un appartement reçoivent beaucoup plus de vents et certaines plantes s'épanouissent moins bien avec ce type d'environnement. Il faut donc penser à des plantes solides, au gabarit plus petit qui n'auront aucun problème à être secouées. Au gré des expériences, j'ai vu que les plantes s'influencent, s'entraident ou même se détestent! C'est ce qu'on appelle les fameuses "associations". Enfin, les plantes en pots sont plus exigeantes en eau que lorsqu'elles sont en jardin, car elles épuisent plus rapidement les nutriments de leur sol compacté. J'ai dressé une liste afin que vous puissiez faire un choix éclairé pour votre futur jardin urbain.
 
 
Ageratum (s'accommode plus ou moins bien), H: 10-15cm
 
Cette plante annuelle à l'aspect "moutonneux" a été un coup de cœur à l'achat mais s'est avéré être un peu décevant par la suite. Il lui faut un pot avec un bon drainage pour qu'elle puisse s'épanouir. Un pot sans trou la fait pourrir. Elle tolère relativement bien le soleil au début mais finit à la longue par se déssécher. Ses fleurs mauves virent au brun...Préfère sans doute mieux l'ombre. Je les ai  replanté dans la plante-bande de ma copropriété. Après avoir souffert du soleil et des insectes durant tout l'été, elles ont resplendit, intactes, à l'automne!
 
Son aspect peu commun nous a séduit...
 
 
Bégonia (s'adapte très bien), H: 10-15 cm
 
Nous avons fait l'acquisition de petits plants de bégonia (roses et blancs avec feuillage cireux) au début juillet. Cette plante annuelle se plaît bien en balconnière. On dit qu'elle préfère l'ombre plutôt que le plein soleil. Cette espèce n'a pas de problème avec le soleil. C'est plutôt le Bégonia tubéreux qui brûle sous les rayons. Notre bégonia a pris davantage de poussée vers l'automne.


Bégonia.

 

Bégonias en compagnie de tagetes, gaillardes et coéropsis (photo prise au mois de juillet).
 
 
La gaillarde et le coréopsis ont été replantés ailleurs tandis que les bégonias ont pris de l'expansion suite à la libération de l'espace. Les bégonias fleurissent mieux et grossissent (photo prise le 5 septembre).
 
 



Bleuet (s'adapte très bien), H: indéterminée
 
En pot les deux jeunes plants grandissent fort bien. Il est nécessaire d'en avoir deux pour faire des fruits. À toutes les semaines, le feuillage se développent! Pour cette première année de plantation, ils n'ont pas encore fait de fleurs (petites clochette blanchâtre ni de fruits. En 2015, l'un des plants est mort tandis que l'autre n'arrive pas à développer ses feuilles. Pour le guérir, ma sœur et moi l'avons replanté dans notre lopin de jardin communautaire. L'avenir nous dira ce qui en est. Tolère très bien le soleil, la canicule des balcons et les heures d'ombre!
 

Le Bleuet (variété Norway) pousse sans arrêt durant tout l'été. À chaque jour, une feuille se développe, les branches s'étalent. Son sol doit être acide pour une production de petits fruits. Pour avoir de l'engrais particulier, allez sur le site: www.lesmarquesnuway.com. (Au Canada uniquement). Les aiguilles de pin utilisées comme paillis peuvent contribuer à acidifier le sol.
 
 
Pour la première année, notre bleuet se contente de grandir...
 
 
Notre bleuet au 1er octobre. Il a beaucoup poussé. Quelques feuilles commencent à rougir...
 
 
Notre second bleuet. De grandes tiges partant dans les 4 directions ont poussé à l'horizontale. La tige à droite semblait vouloir atteindre le premier plant de bleuet. Photo prise le 17 octobre.
 
 

Pour rendre le pot plus attrayant, nous avons eu l'idée de tapisser le fond avec de la Sagine (Sandwort), magnifiques petites fleurs blanches qui fleurit tout le long du mois de mai-juin. Il reprend une (petite et discrète) floraison vers la fin du mois de juillet, début août.
 
 
Durant l'hiver, le bleuet fait des bourgeons, signe de vitalité! Photo prise au mois de décembre 2014.
 
 
Bourgeons (éclatés) d'un des Bleuets vers la fin du mois de mars 2015. Nos deux plants n'ont pas fait de feuilles, signe que quelque chose ne va pas.
 
 
Voici un des Bleuets au mois de mars 2015. Il n'a pas bourgeonné. Son bois était complètement sec à l'intérieur. Il a fallu s'en débarrasser. En arrière-plan, on peut voir le Houx décoloré, les Pavots, le Thuya.
 
 
Le Bleuet avec la Sagine (morte finalement) à la fin du mois de mars 2015. On a gardé le plant car il y avait encore de la sève verte à l'intérieur. Nous l'avons replanté dans le jardin. Attendons la suite...
 
 
 
Bruyère des neiges (ne s'accomode pas bien)
 
Son aspect nous a charmé: un petit arbuste qui fleurit! La bruyère des neiges attire certains insectes pollinisateurs et en particulier les coccinelles. Après la floraison au mois d'avril-mai, elle brunit et perd de ses aiguilles...pour reverdir (un peu) ensuite au mois de juillet. Tolère-t-elle sa mise en pot? Rien n'est certain. On ne connaît pas très bien son cycle de vie et ne semble pas trop se plaindre de la canicule. N'a pas besoin de beaucoup d'eau. Cette plante tolère les hivers rigoureux (jusqu'à -34 degrés). On a préféré planter un plant dans la plate-bande à l'ombre durant l'automne, car elle continuait à perdre ses aiguilles dans son pot. Finalement, il n'a pas survécu dans la plate-bande. Ce n'est pas une espèce arbustive que je recommanderais pour le balcon.




Bruyère des neiges a reverdit un peu mais le centre est toujours très dégarni. On ne sait pas très bien pourquoi. Nous n'avons pas gardé ce plant. (photo prise 1er octobre). 


Capucine, variété jumbo mélange bijou (s'adapte très bien) H: 20-30 cm
 
D'après mon expérience, il vaut mieux semer la capucine à l'extérieur, le beau temps venu. En la semant à l'intérieur à la mi-mars, la capucine avait l'air ramollie et s'est mis à fleurir tardivement, vers la fin du mois de juillet! Très facile à semer une fois passé la période du gel, cette annuelle émerge au bout de quelques jours (ou une semaine). Au tout début, le plant va s'allonger en formant un embranchements de tiges solides et de feuilles ombrelles énormes! La capucine peut se développer très vite et fleurir même si elle a été semée en plein mois de juillet. La capucine est une plante comestible: ses feuilles et sa fleur au goût poivré se mangent en salade. On dit qu'elle attire les pucerons (on en a pas eu), ce qui fait d'elle une excellente partenaire de potager.
 
La capucine se dégrade avec l'herbe de Pampa. Ce plant "impératrice des Indes" a été replanté avec les autres capucines.

Ombrelle large comme un parapluie!
 
 
Un matin du 19 juillet 2014, nous découvrons trois futures fleurs de capucine!!! Les fleurs sont au bout d'une tige indépendante qui pousse sur une ramifications de tiges. Environ 2-3 jours suffisent pour que les fleurs éclorent l'une après l'autre.
 
 
Selon les variétés, les fleurs de capucines se déclinent dans différentes teintes jaune-orangé-rouge...
 



 

 

 
 
 
 
 
 
 
Photographié le 10 août 2014. À la fin du mois d'août, le feuillage commence à flétrir et se déssécher mais les fleurs continuent de prospérer et de fleurir.
 
 
Photo prise le 1er octobre.
 
 
Les graines commencent à se former...
 
 
Une autre variété de capucine semée tardivement au mois de juillet...(photo prise en début de septembre).
 

Un mois après environ, les premières fleurs se développent...
 

Fleur rose de capucine (photo prise le 9 septembre 2014).
 
  
La vie s'accélère chez la capucine (photo prise le 1er octobre).
 
 
La floraison continue le 17 octobre.
 
 
 

Cinéraire maritime (s'adapte très bien), H: 10-15 cm
 
Cette petite "fougère" annuelle (?) au poil duveteux blanc rehausse les couleurs vives des autres fleurs. Le cinéraire maritime s'acclimatent très bien en pot et est amis avec toutes sorte de plantes, en particulier le pétunia. Elle grandit assez bien, mais prend surtout de l'ampleur à l'automne par temps froid (c'est une plante nordique après tout). Dans le langage des fleurs, le cinéraire maritime était le symbole de la douleur...
 
 
 
Le Cinéraire maritime a passé tout l'hiver dehors! Il est un peu ramolli...(photo prise en mars 2015). On a finalement dû le jeter.
 
 

Citrouille (s'accommode bien, mais peut être sensible à la chaleur et à l'humidité), L (la tige): 40 cm
 
Un enfant pourrait semer des citrouilles, tellement la germination est facile! Est-ce possible sur un balcon? Mais oui! Certaines variétés tolèrent la canicule tandis que d'autres fanent...Pour remédier au problème, on ajoute de l'eau (beaucoup d'eau, car elles boivent!) dans la coupelle plutôt qu'en terre. Attention, ça s'allonge! Sensible à l'oidium (le blanc) par temps très sec (notre problème principal), elle continue néanmoins de grandir. Le principal défi est de faire fleurir une fleur femelle pour qu'il y ait fécondation et donc, citrouille! Nous n'avons pas pu continuer le cycle, car après une transplantation qui a échoué et avoir mis du lait (selon les conseils d'un ami!) pour leur donner des minéraux, les plants sont tous morts! L'expérience s'est continué dans le lot du jardin communautaire (voir la page sur le sujet).
 
Les grosses corolles jaune-orangé mâles fleurissent seulement durant 24 heures après elles se referment en boule...Pour qu'il y ait fécondation, vous devez avoir une fleur femelle que vous devez polliniser avec le pollen d'une fleur mâle.
 

Voici deux fleurs mâles. Les mâles sont plus nombreux que les femelles et sont les premiers à sortir. La température joue pour beaucoup dans l'équation.
 
 
Voici la fleur femelle plus discrète. Pour la faire grossir, coupez la tige au-dessus pour que la plante puisse concentrer toute son énergie sur elle!
 
 
L'oidium ou blanc. Provoqué par un spore, le blanc apparaît quand la maladie est déjà bien installée. Il n'y a pas grand-chose à faire, sauf de vaporiser le feuillage et les tiges avec de l'eau mélangé avec de la bicarbonate de soude (ou avec du vinaigre). Ne pas traiter sous la lumière directe du soleil car le feuillage de votre citrouille risque de se détériorer. Si votre plant est bien développé, la plante va continuer de grandir et de faire une courge malgré la maladie...Vous ne devez pas faire toucher votre plant malade avec les autres plantes par risque de contagion.
 
 
Coléus, coléus blumei (s'adapte très bien), H: 30 cm
 
Trois petites graines minuscules et quelques jours plus tard, trois petites pousses bien décidées à se développer. La variante pourprée s'appelle "Black dragon" (Coléus blumei), une variété ancienne développée durant l'ère victorienne. À mesure qu'elles grandissent les feuilles du coléus s'empourprent, prennent une texture boursouflée et les tiges deviennent vert fluorescent avec des stries violets. On raconte que le coléus est une plante d'ombre. C'est à cause de son feuillage qui risque parfois d'être brûlé par le soleil. Les coléus, en général, n'ont pas de problème avec un fort ensoleillement. Le feuillage du Black dragon ne brûle pas. Le coléus ne se plaint pas trop de la canicule et peut supporter des nuits très froides (5-10 degrés). Bien que considéré comme annuel, le coléus est une vivace qui peut vivre plusieurs années à condition de la rentrer à l'intérieur pour l'hiver.
 
 
Petit coléus (photo prise début juillet).
 

 
Coléus qui grandit (photo prise le 19 juillet).
 

L'arrière des feuilles. Le coléus pourrait avoir fière allure sur la planète Pandora.
 
 
Photo prise le 29 juillet. Le coléus prend de l'ampleur, ses tiges se durcissent. Il est prêt à être rempoté.
 

Dessous des feuilles empourprés (photo prise le 29 juillet).
 



Photo prise le 12 août.
 

Le coléus dans son nouveau pot.
 
 
Photo prise le 28 août.
 
 
Une tige florale a commencé à se développer. Des fleurs en grappe vont bientôt apparaître (photo prise le 20 septembre).
 
 
Détail de la fleur.
 
 
La floraison débute. Le coléus commence à perdre quelques feuilles à sa base. (Photo prise le 1er octobre).
 
Coléus en fin de vie...(Photo prise le 6 novembre).
 
 
Ce type de coléus à très grosses feuilles ne laisse personne indifférent! Son feuillage est légèrement sensible au soleil (brûlure) mais s'accommode bien de la canicule.
 
 
Cosmos (s'accommode moins bien), H: 1m à 1,50 m

Le problème avec cette plante est sa floraison qui dépend en grande partie de son besoin en eau. Un terreau trop humide, vous risquez de vous vous retrouvez avec une grande tige de près de un mètre dans un petit pot ridicule avec un feuillage touffu qui finit par tout enlaidir. Pourtant la fleur est belle et impressionnante. Dommage. Il vaut mieux choisir une variété naine pour les pots. Je crois que c'est une plante qui réussit mieux dans un jardin.  Une amie copropriétaire a pris deux exemplaires de ces fleurs et les a replanté près d'un petit bosquet. Le cosmos a pris beaucoup de hauteur (un mètre) et les premiers boutons sont enfin apparus à la fin du mois d'octobre et les fleurs ont ouvert leurs pétales au mois de novembre!


On espérait de tout cœur voir un jour émerger une fleur...On a dû abandonner.


Crocus

Cette jolie fleur est parmi les premières à fleurir à la fin de l'hiver. J'ai planté les bulbes de petite taille à l'automne (octobre). Ils ont commencé à germer au mois de décembre à la suite d'un redoux exceptionnel, puis la croissance s'est arrêtée. Finalement, les bulbes (de tulipe aussi) plantés sur mon balcon en octobre sont tous morts (pourriture).

Pointe de Crocus émergeant de la terre de mon pot...pour finalement mourir.
 
 
Par contre, les Crocus (mai 2015) se sont bien développés dans les parterres de la copropriété. Encore une fois, le microclimat du balcon a certainement joué en défaveur du développement des Crocus en pot.
 


Digitale pourpre (s'adapte très bien en coin semi-ombragé uniquement), H: 1m

Cette grande plante magnifique et impressionnante s'agence très bien avec un mur de brique. Elle pousse vit et meurt au bout de 2 ans (bisannuel). Toutefois, elle se ressème automatiquement en faisant tomber ses graines dans la terre (elle aurait peut-être besoin d'un coup de main en pot!). Elle fleurit au mois de mai-juin. En juillet, il reste quelques jeunes tiges de la hampe principale qui fleurissent discrètement encore. Une fois la corolle fanée, la cosse s'assèche et brunit. Des petites graines noires sont enfermées à l'intérieur, prêtes à tomber ou à partir au vent...La Digitale pourpre est une plante toxique (feuille, fleur, sève). On dit qu'il est préférable de la manipuler avec les gants. On peut la manipuler à mains nues, mais après lavez-vous les mains ou évitez de mettre vos doigts à la bouche par mesure de sécurité! Il suffit de quelques grammes de feuilles trempées dans l'eau pour tuer quelqu'un! Après quelques temps d'observation, je me suis rendu compte qu'elle préfère nettement les coins ombragées (ses feuilles fanent au soleil). Ses hampes ont besoin d'être tuteurées à cause des vents forts.  Les plants de tournesols semblent bien l'apprécier comme voisine.


La Digitale préfère les coins à l'ombre avec un peu de soleil. En pleine canicule, la plante se fane. Les hampes ont besoin d'être tuteurées à cause des vents forts. Parfois, le pot se renversait!
 

Il faut un insecte avec un gros gabarit comme le bourdon pour que la fleur soit pollinisée, car le pollen est situé en haut...
 
 
Une fois la floraison terminée, la cosse verte que la pétale enveloppait brunit et sèche en laissant une petite ouverture (comme un bec ouvert) qui contient de minuscule graines noires à l'intérieur, prêtes à tomber sur le sol...Vous pouvez abattre les hampes une fois les cosses brunies. Sur la photo, les hampes étaient envahi par des nids d'araignées rouges. Nous avons dû activer plus tôt le sécateur!
 
 
La digitale s'est ressemées! Voici la nouvelle génération! (photo prise en octobre). Elle n'a malheureusement pas survécue au printemps 2015.
 
 
 

Fraisier (s'adapte très bien), H: 15 cm

Difficile à faire partir en semis selon nous (la plante est petite et frêle), il vaut mieux acheter un plant tout fait et la faire grandir! Alors là, cette plante vivace part en production même pour une première année. Au tout début, le fraisier fleurit, puis après 2-3 jours la fleur fane et son bouton jaune se transforme graduellement en baie rouge! Tolère très bien les période de sécheresse et les balcons en grilloir. Offrez-lui toujours une coupelle remplie d'eau, car ses fruits seront plus gros et juteux! Attention: ne pas arroser le feuillage! Avec l'effet de loupe que font les gouttes d'eau, le feuillage risque de brûler. Dans mon pot, j'ai planté deux plants, mais en automne un des plants s'est flétri sans aucune explication. Compétition? L'autre plant bourgeonne toujours. En 2015, mon plant est mort et j'ai décidé de planter des fraisiers dans le jardin communautaire.


Le fraisier s'adapte très bien en pot et grandit tout le temps! Il forme des grappes de fraises qui vont se "pendre" au bord du pot.


La fleur blanche (rose pour les hybrides). C'est le bouton jaune qui va devenir une fraise. Dans un livre, j'ai lu qu'il vaut mieux couper les fleurs la première année pour avoir des fruits plus gros pour l'année prochaine.
 
 
Les graines vont se replier autour du bouton formant la future fraise.
 
 

Fraise immature.
 
 
Le fruit est mature lorsqu'il est complètement rouge luisant. Il est juteux et moins acide quand la plante reçoit beaucoup d'eau.
 
 
En grappe.
 
 
Stolon.  Une pousse de fraisier quitte la plante-mère pour devenir un nouveau fraisier...Comme les stolons demandent énormément d'énergie à la plante, vous pouvez les couper et les planter dans un autre pot pour avoir un autre plant et l'offrir à un ami...
 
 
À la fin de l'été, l'un des plants a pris de l'ampleur au point de tuer l'autre plant. Il vaut mieux n'avoir qu'un seul plant par pot (photo prise le 3 octobre).
 
 
Le 16 octobre, notre fraisier produit encore! Il va malheureusement mourir durant l'hiver 2014...
 
 

Gaillarde (s'accommode de la balconnière), H: 15 cm

Cette vivace aux couleurs vives peut sembler revêche ou un peu trop rustique au premier abord, mais sa fleur jaune-rouge vif et son bouton qui enfle au cours de sa floraison alors que ses pétales se développent après donne de la joie et un brin de folie dans une balconnière trop sage. Elle gagnerait son plein développement dans un pot plus grand ou en jardin. Cette plante ne demande pas beaucoup d'eau.


Planter des gaillardes avec des œillet d'Inde. Effet garanti.
 
 
La dimension du bouton a pris de l'ampleur et sa forme est davantage rebondie.
 
La voici dans un pot de terre cuite...
 

...qui lui donne un petit côté "vintage"!
 

En mai 2015, nous avons planté des Gaillardes dans les parterres de la copropriété. On va voir si elles vont grossir de volume...
 
 
Les voici au début du mois de juillet...
 

Herbe de Pampa (à suivre), H: 30-40 cm (feuille)

Cette plante de la famille des graminés va devenir un véritable panache de plus de un mètre une fois atteint sa taille adulte. Attention! Cette plante est considérée comme envahissante! Si le semi est facile à démarrer, la plante, qui ressemble à une grande herbe folle, croisse assez lentement pendant longtemps. Ce n'est que vers la fin de juillet et le mois d'août qu'elle offre une seconde grande poussée...sans pour autant atteindre encore sa maturité. Il faut attendre une autre année. Cette plante n'a pas donné un assez bon résultat pour la considérer comme un bon choix pour le balcon. La plante elle-même n'a pas résisté à l'hiver 2014.


Herbe de Pampa.
 
 
L'Herbe de Pampa replantée dans son nouveau pot (photo prise le 3 octobre).
 

Herbe de Pampa au mois de mars 2015. Complètement crevée.


Houx (s'adapte bien), H: 1m (?)

Ce petit arbuste est idéal en haie. En pot? Il grandit un peu, surtout après une floraison, mais semble très bien s'accommoder d'une vie au balcon. S'il résiste à des températures hivernales extrêmes dans la nature, son adaptation en pot l'a fait crever. Je n'en connais pas la raison exacte. Ces principaux pollinisateurs sont les guêpes.

Le Houx fleurit! Oui, il porte de petite fleur blanche qui s'épanouissent entre le mois de mai et début juin, puis une seconde floraison vers le mois d'août-septembre. À chaque floraison, une poussée s'accompagne.
 
 
Boutons de fleur du houx (photo prise le 29 juillet).
 
 
Floraison.
 
 
C'est le Houx femelle qui porte les baies. On dit qu'il faut un plant mâle à proximité pour produire d'autres baies...
 
En hiver, le Houx a longtemps garder son feuillage vert...jusqu'à ce qu'on s'aperçoit de sa couleur rousse au début du printemps! Il est finalement mort...
 
 
Ipomée cardinale (s'adapte bien), H: 50 cm (?)
 
L'ipomée cardinale peut paraître très égoiste: elle grandit en s'accrochant ou s'enroulant autour d'une plante au point de parfois l'étouffer. Certaines variétés aux larges feuilles peuvent même devenir envahissantes! Elle s'accommode avec tout le monde, y compris l'asociale tomate! Pendant longtemps si elle pousse dans un petit pot, vous n'aurez de cette plante que son feuillage qui rappelle celui du cosmos ou de la mauvaise herbe. Un jour, de minuscule petits boutons verts apparaitront pour vous donner de petites fleurs blanches (ou rouges) délicates et bien ciselées qui ne fleurissent malheureusement pas toutes en même temps. Une fois la journée terminée (ou 48 heures, c'est selon), la fleur se referme définitivement et monte en graine (une cosse brune). Il faudra alors attendre de nouveaux bourgeons. L'ipomée grandit et fleurit bien plus vite dans un grand pot.
 
 
L'ipomée cardinale peut pousser de façon hasardeuse. Vous semez la terre, elle ne pousse pas, vous l'oubliez, elle pousse finalement...Cette petite plante n'est pas un bon choix pour sa floraison trop tardive.
 
 
Bourgeons non éclos.
 

Seule consolation: sa fleur en forme de trompette est très photogénique! Sur le sachet de graines, la fleur était supposé être rouge, comme quoi parfois, ce n'est pas toujours vrai...
 
 
L'ipomée cardinale est légèrement plus grosse lorsque plantée dans un plus grand pot...Ici, elle fleurit au milieu d'un plant de tomates.
 
 
Joubarde (s'adapte très bien dans un coin ombragé)
 
Les plantes grasses ou succulentes ne nécessitent pas de sol particulier pour s'épanouir, mais certaines comme la joubarde vont se développer pleinement sous l'ombrage des grandes feuilles d'un lierre...La joubarde affectionne l'ombre. Au soleil, elle ne se développe pas bien et parfois replie ses pétales comme pour se protéger. L'origine du mot "joubarde" signifie "barbe de jupiter", car on croyait autrefois que la joubarde éloignait la foudre des maisons. C'est pourquoi en Europe, on la faisait pousser sur le toit des chaumières...Elle se multiplie aisément et peut parfois devenir envahissante! Cette plante peut mourir d'un excès d'humidité en hiver (c'est ce qui leur ait arrivé). Bien abrité par un banc de neige et sans excès d'eau, elle passe l'hiver sans problème.
 
 
 
 
Elles grandissent mieux à l'ombre qu'en plein soleil...
 
 
Sous la lierre allemande, les joubardes se sont épanouies.
 
 
Joubardes et lierre au mois de mars 2015 complètement mortes.
 
 
En mai 2015, je constate que les Jourbardes des parterres de la copropriété ont survécus au rude hiver. La terre a eu le temps de se réchauffer et n'avait pas d'excès d'humidité comme le terreau de mon pot.
 
 
 
Lavande (s'adapte très bien), H: 30-40 cm
 
Cet arbuste ne se plaint pas de la canicule car il grandit à l'origine dans un milieu de sécheresse en Méditerranée. Est-ce que la lavande peut supporter l'hiver au Québec? Oui. Certains mettent du paillis pour protéger les racines contre le froid, d'autres les laissent sans aucune protection...C'est ce que nous allons expérimenter avec notre plant, même si on recommande souvent de mettre la lavande à l'intérieur de la maison. Lorsque vous avez un jeune plant dont les tiges à force de grandir deviennent toute ramollies, faites une première tonte. Cela va le "solidifier". Coupez la moitié de la tige. Votre lavande repoussera vite et reprendra son haut panache! Après la floraison estivale, nous avons refait une seconde taille au début du mois d'août. Notre lavande n'a pas regagné de la hauteur cette fois. L'époque de la floraison est terminée. L'odeur caractéristique de la lavande est obtenue en touchant son feuillage et ses fleurs mauves. En coupant les tiges, vous pouvez les faire sécher dans une enveloppe ou bien à l'air libre, accrochées la tête en bas.
 
 
Notre lavande a l'aspect un peu rebelle.
 
 
Fleurs de la Lavande non éclos. Elles attirent de nombreux pollinisateurs.
 
 
Nous avons attendu jusqu'à la fin juin début juillet pour voir les fleurs s'ouvrir.
 
 
 
Notre lavande en début octobre. Les journées très froides le rendaient même plus beau!
 
 
Notre Lavande au mois de mars 2015.  Rendu au mois de mai, elle n'a toujours pas bourgeonnée à sa base. On a conclu donc qu'elle est morte.
 
 
Qui a dit que la lavande ne survivait pas au Québec? Voici une lavande dans le jardin communautaire qui a survécu au rigueur de l'hiver québécois. Des jeunes pousses vertes avaient commencé à sortir de la base du plant au mois de mai. (Photo le 11 juin 2015).
 
 
Lavande papillon que nous avons acheté à rabais presque désséchée. Nous avons dû faire une taille sévère pour qu'il puisse reprendre. Il a trépassé.
 
 
 
 
Lierre allemande (s'adapte fort bien en pot)
 
Deux petits plants dans une grande jardinière pour accompagner les lis et c'est l'envahissement en quelques temps! Le beau feuillage de la lierre allemande s'apprête à toutes les décorations. On peut l'entourer autour des rampes ou du garde-fou. Pour le reste, on peut la raboter un peu quand son feuillage sombre cache les plantes. Ses feuilles flétrissent légèrement lorsque la plante a soif.
 
 
 
 
Quel foisonnement! La lierre allemande, le 5 octobre.
 
 
La lierre allemande retaillée commence à jaunir (photo prise le 16 octobre).
 
 
La lierre allemande complètement jaunie par l'hiver et désséchée..
 
 
Lis (s'adapte très bien), H: 30 cm
 
Le lis (vivace) ne fleurit qu'une fois durant la belle saison (juin). Pendant trois semaines, vous aurez des fleurs spectaculaires (attention le pollen tache les vêtements!). Ensuite il faudra penser à agencer cette plante pour le reste de l'été avec son feuillage bien découpé et ses hampes dégarnies. On lui pardonne volontiers la perte de sa couronne car le lis tolère sans se plaindre la canicule et demande peu d'eau. À l'automne il faudra tailler la plante au deux tiers pour une future repousse au printemps.
 
Personne n'est indifférent face à la beauté des lis!
 

Nous avons mis trois plants dans un très gros pots avec des joubardes sur le sol et nous avons joué avec les caractéristiques du feuillage pointu en ajoutant de la lierre allemande.
 
 
Les tiges des lis ont été tronquées au mois d'octobre. D'étranges excroissances (bouture) surgissent près des tiges donnant naissance à une nouvelle feuille (arrière-plan).
 
 
Les jeunes feuilles ont émergées...(Photo prise le 11 octobre).
 
 
Fin mai 2015. Un plant repousse...Mais subit un peu de concurrence.
 
 
Lupin (s'adapte très bien au soleil), H: 1m
 
Cette vivace met deux ans à prendre forme. Facile à semer, elle restera longtemps petite avant de former aux 24 heures des palmes plus grosses au début de l'été jusqu'à tard en automne. Ne mouillez pas son feuillage, car les gouttes d'eau risquent de l'abîmer. S'épanouie en plein soleil et est sensible à l'oidium. L'année prochaine on devrait voir une haute tige colorée surgir telle une digitale. Au printemps 2015, on constate que le plant est mort. On en replante un nouveau.
 
 
 
 
Photo prise le 12 août.
 

 
 
 
D'autres petits lupins ont poussé en bouquet sous les plus grands qui fanent un peu et se préparent pour l'hiver (Photo prise le 6 novembre).
 
 
Après la mort de notre premier plant, nous en plantons un second et on refait complètement la composition du pot (tagètes et coléus).
 

Surprise! La hampe commence à émerger!
 
 
Finalement la tige (de taille relativement modeste) fleurit. Mais à notre grande surprise, comme pour l'ipomée cardinale, les fleurs ne sont pas violets tirant sur le rose...Bizarre.
 
 
 
Mais (s'adapte sur un balcon mais dans un grand pot), H: 1m à 1,20 m
 
Planter du blé d'inde est chose impossible sur un balcon? L'avenir me le dira. Pour l'instant, les plants grandissent fort bien! Il vaut mieux planter un plant ou deux dans un pot assez large et profond pour qu'ils puissent bien se développer (et se féconder) et arrosez constamment, car ça boit, ça boit! Installez une coupelle sous le pot et verser de l'eau pour nourrir directement les racines. Les mais attire les perce-oreilles. Ne soyez donc pas étonné d'en découvrir un ou deux en train de ronfler dans les feuilles. Il suffit d'agiter la feuille pour les faire sortir...jusqu'au prochain matin!
 
Les premières feuilles du mais sont cassantes (influence du microclimat?). En 2015, ma sœur sème du mais dans le jardin communautaire et constate que les jeunes feuilles sont souples... (photo prise au mois de juin).
 

Au fur et à mesure qu'il s'adapte à son environnement urbain, le plant va développer une feuille plus grande et plus souple résistante aux vents forts. Nous avons rajouté ici du terreau à la base et un tuteur pour qu'ils puissent se solidifier (photo prise en début juillet). Le mais pousse à chaque 24 heures et ses besoins en eau grandit.
 

Tout au centre du plant, un épi de grain commence à émerger...
 
 
Les graines de dispersent par le vent. Le pollen peut faire éternuer.
 
 
Photo prise le 29 juillet.
 

Vers la mi-juillet, la chevelure du futur épi de mais émerge d'une feuille parallèle.
 

L'épi de mais va se développer et grossir. La chevelure viré au brun foncé indique que l'épi est prêt à être cueilli. N'attendez pas trop, car les grains risquent de devenir farineux.
 
 
Nos mais à la fin du mois de juillet. Le plus développé commence à atteindre un mètre de haut. Comme la tomate, il faut lui donner constamment à boire!
 
 
Troisième semaine de août, on recueille finalement les épis (10-15 cm)...
 

Sur le premier, le blé d'inde est relativement beau et les grains charnus se sont bien développés. Mais malheureusement lorsque nous l'avons fait cuir, ses grains avaient une texture farineuse. Il aura fallu les cueillir plus tôt.
 

Par contre, les grains de l'autre épi ont un peu souffert. Sur les trois plants, nous avons recueilli deux épis consommables.
 
 
 Oeillet de poète (s'adapte très bien en pot), H: 15 cm
 
Petites fleurs mignonnes annuelles qui fleurissent tout au long de la belle saison à condition de couper les fleurs séchées. L'œillet est idéal pour égayer des sols nus de pots ou des balconnières. S'entend bien avec presque toutes les plantes. J'ai eu l'idée d'en garnir les capucines avant que celle-ci l'envahissent totalement vers la fin du mois de juillet.. Ses petites graines presque noires qui ont la forme de pétales se trouve à l'intérieur de la fleur séchée. Il suffit de secouer la tête pour recueillir les graines (de 3 à 18 selon la production).
 
 
 

Il existe différents coloris de l'œillet de poète. La plus grande variété est l'œillet mignardise.
 

Avec des capucines.
 
 
D'autres variétés d'œillets plantés dans la plate-bande.
 
 
Orpin âcre, Sedum cauticola (s'adapte très bien), H: 5-10 cm
 
De la famille des succulentes (ou plantes grasses), l'Orpin est peut exigeant et pousse peu. De vert durant une bonne partie de l'année, il prend un colori rougeâtre à l'automne et fleurit durant cette période.
 
Orpin (photo prise fin août-début septembre).
 

Orpin à l'automne (photo prise le 20 septembre).
 
 
Orpin rougissant (photo prise le 5 octobre).
 
 
L'orpin une dizaine de jours plus tard (photo prise le 16 octobre).
 

Détail des futures fleurs.
 
 
Le 12 octobre, les fleurs commencent a s'ouvrir...
 
 
Fleurs ouvertes. Photo prise le 17 octobre.
 

Gros plan de la fleur.
 
 
Voici l'Orpin avec le Delosperma figés par l'hiver. On ne sait pas si le Delosperma va survivre mais sur la photo on voit que l'Orpin a fait des petites rosaces! Photo prise en décembre 2014.
 
 
L'Orpin avec le Delosperma au printemps 2015. Complètement morts.
 
 
 
Pavot d'Islande et oriental (s'adapte bien), H: 30 cm
 
Comme la digitale pourpre, le pavot (vivace) prend deux ans à pousser. La première année est consacré à l'élaboration du feuillage et la deuxième année, la floraison. Le pavot d'Islande est plus petit et sa fleur en crépon est orange avec un bouton jaune tandis que sa version orientale est rouge et plus impressionnante. Sa floraison est continue tout au long de l'été. Ses fleurs durent quelques jours et ses pétales se déchirent facilement sous un coup de vent. Reste la tige et le bouton qui brunissent pour se transformer en une sorte de "salière". Il suffit de secouer l'extrémité pour voir s'échapper des graines minuscules qui ressemblent à s'y méprendre à du poivre! Selon plusieurs jardiniers, la plante n'aime pas la transplantation. Elle peut alors faire la capricieuse et vous priver de sa floraison pendant deux ans! La plante est relativement facile à semer, mais pousse assez lentement.
 
 
Pavot d'islande, beaucoup plus petit que son cousin le pavot oriental. Absolument superbe avec des œillets d'inde! Il ajoute beaucoup de couleur dans un jardin vert!
 

Le pavot ne laisse personne indifférent et ajoute une touche de couleur chaude dans un environnement trop vert.
 

C'est dans le centre que seront enfermé les graines.
 

 
 
Après que toutes les fleurs soient mortes depuis longtemps, une nouvelle génération de feuilles commencent à faire leur apparition! (Photo prise 1er octobre).
 
 
On voit même des poils sur les feuilles!
 
 
Le froid semble même lui donner une nouvelle vigueur! (Photo prise le 6 novembre).
 
 
Après l'hiver, on peut voir parmi le feuillage en décomposition, une reprise qui meurt ensuite du froid. Au printemps 2015, on constate que le plant est mort.
 
 
Voici le pavot oriental.
 
 
Pavot oriental (photo prise le 10 septembre).
 
 
Le pavot oriental continue sa croissance! (Photo prise le 1er octobre).
 
 
On gèle et il s'éclate! (Photo prise le 6 novembre). Au printemps 2015, on constate que le plant est mort. D'autres pavots semés autour de la copropriété en 2014 n'ont pas poussé au printemps suivant...
 
 
 
Pensée (s'adapte très bien en pot), H: 10-15 cm
 
J'ai acheté des plants tout faits. Facile à entretenir, les pensées peuvent enjoliver la base de plante plus grosse ou agrémenter une balconnière...Floraison tout au long de la période estivale. Sensibles aux pucerons.
 
Mignonnes petites faces.
 

Les pensées peuvent faire de jolies compositions.
 

Sensibles aux pucerons, il vaut mieux les planter avec des œillets d'Inde ou achetez un collant anti-mouche de terreau pour réduire la propagation des pucerons.
 
 
Pétunia (valeur sûre), H: 20 cm
 
Si vous voulez une plante solide aux grands vents qui fleurit tout au long de l'été et même jusqu'aux gelées, peu exigeante en matière de sol et d'eau, résistante aux maladies et qui convient à tous les types de pot: le pétunia est pour vous! Cette valeur sûre se décline dans presque tous les coloris possibles et s'agence magnifiquement avec toutes les plantes.  Si vous voulez récupérer les graines, laissez la fleur se décomposer, ensuite enlevez-la. Vous découvrirez à l'intérieur des sépales, une petite cosse brune unique qui contient de minuscules graines noires à l'intérieur. En automne, la plante a tendance à s'allonger.
 
 
Pétunia "Red scarlet".
 

Une variété de couleur noir! Nous l'avons trouvé chez Walmart en train de déssécher dans un coin...Avec nous, il a vite repris du poil de la bête!
 
 
Pois mangetout (s'adapte assez bien), H: 40 cm
 
Il vaudrait mieux avoir un seul plant par pot car ensemble, les plantes semblent se faire la compétition. Le pois mangetout se développe très rapidement. Des fleurs blanches à l'apparence de capuchon hollandais poussent. Au bout de quelques temps, une cosse de pois se forme, émergeant du centre de la fleur telle un sabre. Les graines se forment à l'intérieur et feront grossir la cosse. Une fois qu'elle est bien formée, on peut manger la cosse et les pois. Mes plants toutefois n'ont pas produit beaucoup de cosses cette année. Il vaut mieux peut-être de les planter dans un jardin.
 
 
La fleur du pois mangetout.
 

La cosse et les pois à l'intérieur. Ne tardez pas trop pour le manger, car le légume trop mûr n'auras plus ce petit goût frais et légèrement poivré.
 
 
 
Primevère (s'adapte plus ou moins bien), H: 10-15 cm
 
Le plant de primevère a beaucoup souffert de la sécheresse et de la canicule cet été. Elle s'épanouit mieux à l'ombre et a besoin d'une terre humide. Je l'ai replanté dans une grande jardinière où on espère qu'elle reprendra du mieux. Cette plante fleurit tôt au printemps et, semble-t-il, à la fin de l'hiver (du moins, en Europe). Ses fleurs offrent une palette de couleur intéressantes selon les variétés cultivés, mais les plus communes sont les fleurs jaunes et violets.
 
 
Bouquet de fleurs jaunes sur une petite hampe florale.
 
 
Photo prise le 7 novembre. La primevère prend du mieux!
 
 
Après un rude hiver...Bien crevée.
 
 
Rose (s'adapte très bien dans un coin semi-ombragé), H: 40 cm à 4 m (selon les variétés)
 
Pour les néophytes, la rose est une plante capricieuse et exigeante, surtout lorsqu'on évoque la taille  et sujette aux maladies. En fait, ce sont les jardiniers qui en ont fait presque une affaire mystique alors qu'en réalité la rose n'exige pas plus de soin qu'une autre plante. Universellement admirée, sa beauté attire tout les regards et son parfum est varié. Alors pourquoi ne pas tenter l'expérience d'en avoir sur votre balcon? Nous avons acheté quatre rosiers en 2014 qui sont morts à cause du froid exceptionnel. En 2015, nous avons acheté deux plants: un rosier rustique Grootendorst et un hybride de thé Royal Kate. La plupart des rosiers fleurissent plusieurs fois, et ce même jusqu'aux gelées (les fleurs sont plus petites par temps froid). Les rosiers modernes issus des rosiers anciens sont plus résistants aux maladies. Les rosiers, surtout leur feuillage, peuvent tolérer les grosses chaleurs, mais le soleil brûle les fleurs qui se fanent plus vite. Nos rosiers se sont vite épanouis dans un coin légèrement ombragé. Les fleurs prennent plusieurs jours à s'ouvrir, mais le processus s'accélère avec l'humidité et la chaleur. Les rosiers aiment un sol bien drainé, frais mais pas en surdose d'humidité (champignon, pucerons pourraient apparaître). Un sol bien paillé fait l'affaire. Après la floraison et la coupe des fleurs, le rosier se remet à tiger. Prenez garde aux pucerons qui se trouvent souvent sur la fleur non éclose ou sous le feuillage. Les nouvelles pousses de feuillage sont toujours sensibles à l'oidium (ou Blanc). 
 
Rosier "Heirloom", rare en Europe car développé surtout pour le marché nord-américain (dans les années 1980). Ces premières fleurs étaient d'un mauve lilas presque foncé...
 

...et de formes différentes!
 

La seconde génération de fleurs avaient une teinte de vieux rose (ou lilas) et une forme imbriquée. Son parfum assez odorant et sucré rappelle celui des agrumes et de la rose typique.
 

Voici le rosier "America Grimpant". Il peut monter jusqu'à 3-4 mètres.
 
 
De grosses fleurs rose-corail de forme imbriquées surgissent en grappe du "Climbing America".
 

Les roses "America Grimpant" émettent un parfum léger et délicat.
 
 
Le rosier à tiges souples "Graham Thomas" de David Austin est polyvalent quand il s'agit de donner de la hauteur à une composition. Il est parfaitement adapté au palissage sur des structures verticales. Sa ramure et ses fleurs peuvent tomber en cascade pour produire un plus bel effet (sur la photo, nous avons dû redresser la tige avec un tuteur). Il peut mesurer entre 1,20m et 1,40m. ce rosier anglais est  très populaire aux Etats-Unis.
 
 
Photo prise le 18 juillet.
 
 

Fleurs parfumées jaune profond du "Graham Thomas" qui fleurissent en bouquet ou isolément de l'été à l'automne.
 

Son parfum est légèrement épicée et rappelle le thé.
 
 
Au fil de son vieillissement, les pétales s'ouvrent davantage et prennent un ton de blanc cassé velouté.
 
 
 
Floraison de notre rosier miniature acheté chez Walmart. C'est une plante qui s'adapte bien en pot. Les fleurs s'ouvrent presque toutes en même temps et la floraison dure très longtemps. Vers la fin de l'été son feuillage dense va se clairsemer pour repousser de nouveau à l'automne avec des feuilles plus pâles et petites.
 

Les roses des rosiers miniatures sont inodores.
 
 
Puis nous avons eu une surprise: deux boutons se sont développés de couleur différentes!
 

La fleur a des teintes rose-corail au centre qui rappellent "l'America"...Nous avons lu dans un livre que parfois plusieurs variétés de rose mises ensemble peuvent s'interfertiliser...Est-ce le cas ici ou une mutation génétique? Mystère! (Photo prise le 29 juillet).
 
 
La fleur quelque temps plus tard. Non, il n'y a pas eu d'interfertilisation. Par son aspect, la fleur rappelle un hybride de thé.
 
 
Environ un mois après la coupe des roses, voilà que le rosier "Heirloom" se remet à bourgeonner! Sept futures roses d'automne nous attendent!
 
 
Photo prise le 29 juillet. Les feuilles sont nettement plus grosses que celles de la génération précédente.
 

Le rosier "Heirloom" et sa future floraison (photo prise le 29 juillet).
 
 
Première rose de la seconde floraison du "Heirloom" (photo prise le 5 août).
 
 
Photo prise le 11 août. Trois roses bien développées.
 
 
Photo prise à la 3e semaine du mois d'août.
 
 
L'America grimpant et son unique rose de sa seconde floraison...(fin août). Contrairement au "Heirloom" et au "Graham Thomas", ce rosier ne semble pas beaucoup refleurir en masse.
 

La fleur 24 heures après...
 
 
Le rosier "Heirloom" toujours aussi florissant. Il en est à sa 3e floraison (photo prise le 1er octobre). L'aspect de sa fleur rappelle les roses anciennes. Sur cette photo, on peut voir une fine pellicule blanche sur le feuillage: c'est l'oidium ou Blanc, une maladie typique de plante qui apparaît par temps de grosse chaleur ou d'humidité excessive.
 

Floraison du rosier miniature (photo prise le 1er octobre). Après son magnifique feuillage vert sombre et dense qu'il avait chez Walmart, notre rosier miniature a produit un feuillage plus naturel et chaotique d'une vie passée à l'extérieur...
 
 
Première tombée de neige le 8 novembre. Cette dernière rose du rosier Heirloom va-t-elle éclore?
 
 
Rosier "Climbing America" au printemps 2015. Les autres rosiers sont dans un état semblables. Après examen, on constate qu'ils sont devenu comme du bois sec...Nous avons acheté deux nouveaux rosiers pour 2015.
 
 
Rosier Royal Kate acheté en 2015. Il va bientôt bourgeonner...
 
 
Rose trémière
 
J'ai acheté deux plants en 2015. Un pour les plates-bandes de ma copropriété (couleur chocolat) et un en pot (couleur rose pêche). Celle des plates-bandes n'a pas développé de grosses feuilles mais une tige et de gros boutons sont apparus! Quant à mon plant en pot, il ne fait que de grosses feuilles en parasol. Je me suis demandé pourquoi une telle différence dans le développement de ces deux plants. J'ai appris en surfant les forums que la Rose trémière va faire uniquement des feuilles au cours de sa première année et qu'elle fleurira ensuite la seconde année...Cette plante peut atteindre un bon mètre de haut sinon plus! Comme plante ornementale, elle faisait partie des classiques jardins de grands-mères.
 
 
Rose trémière qui se plaît bien dans son pot. À toute les semaines, elle fait des feuilles!
 
 
Voici la Rose trémière de la plate-bande. Ses feuilles sont plus petites et des hampes avec des boutons se développent.
 
 
Rudbeckie hérissée (Suzanne aux yeux noires) (valeur sûre)
 
Cette vivace de la famille des marguerites pousse aisément à l'état sauvage, surtout au mois d'août. Sa grosse corolle jaune et son bouton brun nous interpelle...Comme le pétunia, cette plante est une valeur sûre. Elle se développe très bien en pot et s'agence bien en composition.
 
 
Les boutons prennent environ 3-4 semaines pour se développer...La Rudbeckie hérissée est une fleur de fin d'été (mois d'août-septembre).
 

 

 
 
Gros plan du bouton à maturité.
 

On peut se permettre tout de sorte de composition avec cette plante haute qui tend à se multiplier...
 
 
Photo prise le 26 août.
 
 
 
Tagète ou œillet d'inde (s'adapte très bien en balconnière)
 
Les amateurs de fleurs ont tendance à utiliser la tagète pour border uniquement des parterres alors qu'elle pourrait participer à une meilleure présentation esthétique. On peut la trouver "cheap" ou quelconque au premier coup d'œil ou au contraire l'aimer pour sa floraison précoce et continue tout au long de la belle saison. Ses pompons jaunes ou orangés très vif sur une feuillage vert foncé ne laisse personne indifférent, surtout que le plant prendra davantage de l'expansion vers la fin du mois de juillet pour produire toujours plus de belles fleurs. Avec son odeur musqué très "vert", nous avons découvert que la tagète est un puissant répulsif contre les pucerons. À planter dans vos balconnières ou votre potager. C'est une plante adapté aux grands vents.
 
La tagète est une plante très résistante qui ne se plaint pas de la canicule. Donnez-lui un peu d'eau et elle vous le rendra bien avec ses boutons fleuris.
 

 
 
 
Cette plante peut se prêter à des compositions esthétiques spectaculaires si on sait bien l'agencer. Elle peut très bien s'adapter en balconnière ou en pot. Le plant a tendance à prendre de l'expansion au mois d'août.
 
 
Graines de tagètes. On la sème à la surface de la mousse de sphaigne ( dès mars 2015) ou en terre (la partie noire de la graine).
 
 
Les graines en "bâton" de la Tagète se trouvent en paquet dans le pédoncule (vert) de la fleur. Après chaque assèchement de la fleur, vous pouvez recueillir les graines et évitez ainsi d'acheter des plants tout fait chaque année.
 
 

24 heures après, un début de racine se développe à l'extrémité foncée de la graine.
 

24 heures après, à notre grand étonnement, les premières pousses apparaissent!
 
 
Voici des jeunes plants de tagète (variété rouge), dont les semences ont été recueillies l'année passée et semées dans le jardin communautaire...
 

Deux jours plus tard (11 juin 2015).
 
 
Les boutons commencent à émerger (3e semaine du mois de juin).
 
 
25-26 juin, les boutons florales sont prêts à s'ouvrir!
 
 
Début juillet.
 
 
 
Thym serpolet "coccineus" (s'adapte bien en balconnière ou en pot)
 
Plante vivace qui adore la canicule et la sécheresse, elle commence à prendre de l'expansion si elle se trouve bien dans son sol. Ne l'arrosez pas trop souvent, car c'est une plante qui grandit bien dans un environnement hostile et cheap. Au mois de juin, vous verrez un superbe petit tapis couvert de minuscule fleurs rosâtres ou couleur lavande qui attireront aussitôt les abeilles et même les mouches! Mais ce n'est pas fini: vers la fin du mois de juillet, les tiges florifères du thym remontent vers le haut et s'étendent encore plus pour offrir une autre floraison encore plus spectaculaire. Affaire à suivre! Cette plante fait partie des fines herbes qu'on peut utiliser pour relever le goût des viandes.
 
 
Mois de juin: floraison du thym, dont l'expansion va démarrer vers la fin juillet (peut-être dû à un changement de lieu moins exposé au soleil?). Le Delosperma au milieu va également suivre le même développement.
 

 
 
Autre variété de thym. Cette plante peut servir de magnifique "tapis" à la base des arbustes. Celui-ci garnit le dessous d'un rosier.
 
 
Tomate (s'adapte bien)
 
La tomate n'est pas difficile à semer. Il existe des variétés naines faites pour les contenants de balcons. Nous avons planté une variété ordinaire. Un plant de tomate (ou deux) peuvent s'épanouir dans un même pot. Quelques amis nous ont conseillé de rempoter nos jeunes plants dans un pot énorme, car ils grandiront mieux et feront de belles tomates. Nous avons fait l'expérience de mettre des plants dans des pots de différentes tailles. En fait, la plupart ont fini vers la fin du mois de juillet à faire des fleurs jaunes et ont déjà commencé à produire de petites tomates. Bien sûr, un plant de tomates s'épanouit mieux et grandit plus vite dans un gros pot, mais rien n'est perdu si vous rempotez votre plant dans un pot plus petit, car le seul caprice de cette plante est l'eau! Un plant de tomate boit d'énorme quantité d'eau! Faites déborder la coupelle et faites boire son sol! Si l'eau disparaît de la coupelle, il faut lui en donnez jusqu'à ce qu'il soit saturé! On commence à comprendre pourquoi ce fruit-légume poussait originellement en Amérique du sud...Parfois, on mettait directement les racines dans l'eau! Le fait de manquer d'eau peut retarder la croissance de la plante...
 
 
Semis à l'intérieur. Gardez quelques plants pour le rempotage.
 

Deux plants pour le gros pot. De l'eau doit toujours être disponible dans la soucoupe ou coupelle. Nourrir une plante par en bas permet de ne pas perdre les nutriments des fertilisants.
 

Lorsque le plant grandi, il faut veiller à couper les "gourmands". Il s'agit d'une tige naissante qui pousse sur l'aisselle de deux tiges. Les gourmands empêchent la plante de concentrer toutes son énergie sur la floraison et donc de la production des tomates...Couper également les grandes tiges encombrantes situées surtout vers le bas. Conserver celles du haut.
 

La floraison!
 

Peu de temps après (environ 2-3 semaines de floraison), une petite tomate se gonfle!
 
 
Jeunes tomates! (Photo prise le 29 juillet).
 
 
Photo prise le 10 août.
 
 
Une tomate qui commence à rougir (photo prise le 28 août).
 
 
Photo prise 6 septembre. Ces tomates sont prêtes à être cueillies.
 

Photo prise 10 septembre.
 
 
Prêtes à être cuisinées! En passant, si vos tomates présentent des marques de froid comme on voit sur la photo, elles sont consommables.
 
 
 
Tournesol (ne s'adapte pas très bien en pot)
 
Cruelle déception, nos tournesols nains ont eu bien des difficultés à se raffermir en petits pots alors qu'il était si facile de les cultiver. L'espèce préfère mieux les plates-bandes ou les jardins où ils ont plus d'espace pour s'épanouir. Cette fleur souffre beaucoup de la sécheresse. Il doit toujours avoir de l'eau disponible. Nos tournesols ont souffert en outre de l'oidium (blanc) et des pucerons...C'est vers le mois d'août que la fleur se développe.
 
 
Notre seul survivant couvert de blanc...avant de se faire attaquer par les araignées rouges.
 
 Tulipe
 
Durant le mois d'octobre 2014, j'avais planté des bulbes de Tulipe dans les parterres de la copropriété et dans mes contenants sur le balcons. Pour une raison que j'explique mal, tous les bulbes de mes contenants n'ont pas survécus. La température excessive de l'hiver avec ses gelées exceptionnelles ont peut-être rendu la terreau de mes pots si humide que mes bulbes ont pourris. L'expérience de la sphaigne me rappelle que les bulbes de Tulipe n'aime pas trop l'humidité...Ceux du parterre se sont pleinement développés sans aucun problème. Le volume de terre étant plus grand et moins compacté, la chaleur est ainsi gardée et protège les bulbes ou graines de tout gel...La Tulipe est en général une fleur qui pousse au printemps. Il existe des variétés hâtive ou tardive. Sa floraison spectaculaire dure malheureusement une fois. Le reste de l'été, vos devez vous contenter de son feuillage vert...Les jardiniers conseillent de couper la hampe après la floraison pour des raisons, que je crois, esthétiques. il ne faut pas cependant détruire le feuillage car elles permettent au bulbe épuisé de se reconstituer des réserves pour une prochaine floraison l'année suivante. La Tulipe est une vivace qui peut durer plusieurs années et requiert peu de soins.
 
 
 
 
 
 
Les arbres
 
Nous faisons pousser également quelques arbres (feuillu ou conifère)  pour pouvoir un jour les replanter dans un espace qui leur sera réservé. En effet, je constate que les jeunes plants de plus de 1 an grandissent ou évoluent peu en pot (de là le secret des bonsaïs) alors que planté sur un terrain, les jeunes arbres se développent très vite. En attendant un sort meilleur, ils profitent de nos bons soins. Chaque arbre est un individu: une même espèce peut grandir et prospérer de façon différente selon les conditions environnementales qu'il occupe, de sorte qu'on ne peut jamais vraiment savoir l'âge véritable d'un arbre. On ne peut faire qu'une évaluation approximative.
 
Châtaignier des Allegheny (castanea pumila)
 
Je connais très peu de chose sur ce châtaignier sinon qu'il est originaire des Etats-Unis. C'est un arbre de collection, car très rare. Pour avoir des châtaignes, il est préférable d'avoir deux arbres pour une pollinisation. Au printemps 2015, le Châtaignier des Allegheny n'a pas survécu aux grands vents froids du balcon en hiver.
 
 
Le Châtaignier des Allegheny au mois d'octobre.
 

Le voici de profil. Une fois adulte il ressemble à un arbuste.
 
 
Nous l'avons recouvert d'un voile de protection au cas où l'hiver serait trop rude pour lui. Le voici de quoi il a l'air, complètement décoloré (début mars 2015). A-t-il survécu? Non.
 
 

Chêne (sp)

J'ai récolté ces glands de chêne à Plaisance, en Outaouais (pas loin du parc national de Plaisance). Il s'agit peut-être du chêne rouge. Le chêne peut vivre 200-300 ans, voire 1000 ans! Il est souvent considéré comme le roi de la forêt et est un symbole de longévité dans les cultures européennes. Pour faire germer les glands, il faut pratiquer la stratification (période de froid sans laquelle le gland ne pourrait germer). Pour ce faire, mettre le gland dans un sac ziploc avec de la terre légèrement humide et le mettre durant un mois au réfrigérateur. Après, il faudra planter le gland. Pour notre part, l'expérience de la stratification n'a pas vraiment fonctionné.

Gland de chêne.


Jeune chêne rouge planté en 2013 derrière le condo...En un an son aspect a bien changé: d'un jeune "fouet" qu'il était, il a su s'imposer. En mai 2015, il n'a pas encore ses feuilles...Inquiétant.


Épinette épicéa "nid d'oiseau"

Nous avons acheté deux jeunes plants de cet arbuste qui s'adapte très bien en pot. L'un des plants a malheureusement succombé à une attaque d'araignées rouges tandis que le survivant est prêt à passer son premier hiver...Cet arbuste pousse lentement.
 
 
Quand il était jeune...(photo fin mai).
 
 
Forme adulte...Photo prise le 10 septembre.
 
 
Printemps 2015. Il se décolore...Que lui arrive-t-il?
 
 
Épinette de Norvège
 
Après deux semaines, l'Épinette a finalement germé...(mois de décembre 2014).
 

Après le développement d'une première couronne d'aiguilles...(2 décembre 2014)
 

...une deuxième rangée d'aiguilles plus discrète s'ajoute...
 

La croissance du conifère est assez lente. Sur cette photo du mois de mars 2015, on peut voir enfin un petit "bourgeon" au milieu de la corolle.
 

La tige est devenue brune et plus solide. Nous avons rempoté l'Épinette car nous avons découvert que ses racines étaient très longues! Sa croissance a peu évolué depuis. Problème ou est-ce normal?
 
 
Nous avons décidé de la mettre en terre dans notre jardin communautaire. Pendant longtemps rien a bougé. Puis vers la fin du mois de juin, le bouton a verdi et une nouvelle génération d'aiguilles commence à pointer!
 
 
 
Érable à sucre
 
Un érable à sucre (symbole sur le drapeau du Canada) que nous avons retrouvé en train de pousser dans une plate-bande de notre copropriété. Plutôt que de le tuer, nous l'avons adopté. Depuis, il fait des feuilles gaiement sur notre balcon en attendant de prendre de l'expansion. Le plant semble pousser lentement. Son pivot est entouré de racines qui ne poussent pas vers le fond mais forment un tas de radicelles qui s'étendent sous la surface du sol.
 
 
Notre érable à sucre au début de sa mise en pot...(photo prise fin mai-début juin). Il a peut-être un an ou deux ans.
 
 
Photo prise le 20 septembre.
 
 
Photo prise le 11 octobre.
 
 
Nous l'avons replanté dans un milieu humide, le 12 octobre.
 
 
Le voici le 29 décembre 2014. Il semble s'être bien adapté au sol. Des bourgeons ont même apparus. Au printemps 2015, nous n'avons pas réussi à le retrouver! A-t-il survécu ou non?
 
 
Jeune érable rouge planté dans le parterre de la copropriété en 2013. L'érable rouge, en raison de son colori automnale, est très populaire dans l'aménagement urbain. C'est une espèce commune avec l'érable argenté que l'on retrouve au sud du Québec. Il a beaucoup poussé en 1 an.
 
 
Orme de Thomas ou Orme liège (espèce vulnérable au Québec), Ulmus thomasii
 
Arbre très rare au Québec (il pousse davantage dans le sud de l'Ontario et aux Etats-Unis), on en dénombrerait un milliers d'individus. Cette espèce n'a jamais fait l'objet d'arbre ornemental dans l'horticulture paysagère au Québec, c'est l'une des raisons pourquoi il n'est pas disponible dans les pépinières. Un employé de la ferme expérimental d'Ottawa a recueilli les graines et les a fait germer avant de donner les plants au Club des ornithologues de l'Outaouais. J'ai reçu deux plants, dont l'un a été replanté sur ma copropriété pour remplacer un arbre décédé. L'autre pousse gentiment sur notre balcon en attendant un terrain...Cet arbre pousse très haut de façon cylindrique et attire de petits animaux. Son pivot s'ancre profondément dans le sol où il pourra développer un réseau de racine. L'Orme de Thomas peut vivre jusqu'à 175 ans. Il apprécie essentiellement les places de plein soleil et non complètement à l'ombre (sauf quand il est petit). Cet arbre tolère le sel de glace, la pollution, les sols moins riche. Il est idéal pour reboiser des terrains incultes.
 
 
Orme de Thomas dans un pot. Il a peut-être 2 ans...On l'a rempoté récemment au mois d'août. L'Orme de Thomas a un statut d'espèce menacée (et protégée) au Québec. Donc, selon la loi, une fois planté sur un terrain, vous ne pourrez pas abattre cet arbre.
 
 
Couleur d'automne (photo prise le 1er octobre). Ce plant de plus de deux ans évolue très peu en pot.
 
 
Le 12 octobre, nous avons finalement trouvé un beau terrain ouvert en plein soleil  où il pourra grandir à côté d'un jeune chêne...
 
 
Une semaine après, nous découvrons notre orme déterré, les racines à nue, le protecteur abandonné de côté. L'arbre, en état de choc, a les feuilles jaunies. On le replante en catastrophe. Combien de temps est-il resté ainsi et pourquoi? Après observation du terrain, il semble qu'un animal, vraisemblablement un rongeur, ait voulu creuser à cet endroit et a changé d'avis (?). Plus loin, sous un autre arbre, on aperçoit un petit terrier fraîchement fait...
 
 
Voici notre Orme de Thomas, le 29 décembre 2014. Il est rogné à la cime (un rongeur sans doute) mais est solidement planté au sol. Des bourgeons aussi apparaissent sur son tronc. Au printemps 2015, on a pas retrouvé son plant, donc on suppose qu'il est mort.
 

Nous avons planté le second orme derrière la copropriété. Comme il a été dorloté et a grandi probablement à l'ombre (qu'il apprécie lorsqu'il est petit), le plein soleil lui a causé un choc: ses feuilles ont commencé à brunir...
 

Mais de nouveaux bourgeons émergeaient, preuve que l'arbre était en bonne santé et commençait à faire sa place...au soleil.
 
 
Un jour, le contracteur de l'entretien des pelouses a presque charcuté notre orme en pensant qu'il s'agissait d'une mauvaise herbe! J'ai hurlé! Mais l'Orme n'a pas dit son dernier mot: il a repoussé de plus belle! Ouf!
 
 
La branche (à gauche), qui avait été complètement rabotée et qui a poussée durant l'été, s'est considérablement fortifiée depuis (photo prise le 5 octobre). On voit ici la différence entre un arbre qui pousse en pot et un arbre qui pousse librement sur un terrain...
 
 

De nouvelles feuilles...(photo prise durant l'été).
 
 
L'Orme de Thomas resplendit à l'automne (photo prise le 5 octobre)!
 
 

Ce qui est important dans la croissance d'un arbre n'est pas ce que vous voyez en surface mais ce qui se passe sous la terre. Si les racines prennent bien leur place, alors l'arbre va pousser très vite (photo prise au mois d'août).
 
 
L'Orme de Thomas a passé l'hiver et a grandi au printemps (mai 2015)! Voyez la différence!
 

De nouvelles branches ont poussées! Mais pour qu'il puisse former un véritable tronc bien droit, j'ai coupé une branche...
 

Pour empêcher de se faire charcuter par la tondeuse, je lui ai mis un garde-fou pour le protéger (photo: mai 2015).
 
 
Depuis que j'ai coupé la branche, l'orme concentre toute son énergie à grandir vers le haut. Une nouvelle poussée de plus de 10 centimètres est venu s'ajouter. Les feuilles vert-rouge présentent des rainures plus accentuées (Photo fin juin).
 
 
Séquoia géant, Séquoia giganteum et Séquoia de Californie, Sequoia sempervirens
 
Semer un séquoia géant ou de Californie n'est pas une sinécure: la germination est faible (30% max) et le plus souvent, il faut être patient. Parfois, une plante sort au bout de 10 jours (en principe), alors qu'avec nous, il a fallu 2 mois pour qu'enfin quelque chose émerge! L'arbre est un conifère et préfère vivre en groupe serré. À chaque matin, notre petit séquoia ouvre ses longues aiguilles pour ensuite les refermer le soir, même si le soleil est encore là. Avec un sol bien drainé, humide, sans concurrent aux alentours, un séquoia peut pousser très vite (environ 1 mètre par année). Si on s'en occupe bien, il peut atteindre sa taille maximale en l'espace de 100 ans alors que dans la nature, livré à lui-même, il peut prendre 3000 ans à grandir! Le séquoia de Californie est l'arbre le plus haut de la terre tandis que le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) a le plus gros tour de taille et est celui qui est le plus planté dans le monde. Les deux espèces vivent presque exclusivement en Californie dans des conditions de milieux humides particuliers ou au Canada, en Colombie-Britannique où l'on retrouve ces mêmes conditions. Cependant, ces arbres peuvent très bien vivre ailleurs et dans des conditions hivernales extrêmes (-30 degrés) de certaines régions du Québec, selon le témoignage d'un blogueur québécois qui désire faire pousser une petite forêt expérimentale au Saguenay (et qui semble réussir)! On en a également répertorié quelques-uns en Europe ou au Japon! Et si nous en faisons pousser un dans l'Outaouais où les conditions de températures sont plus chaudes et humides que le nord du Québec? C'est notre défi!
 
 
Séquoia géant, reconnaissable à sa tige rougeâtre. Selon certains témoignages, il faut une semaine pour que le plant sort complètement de terre et déploie ses feuilles. Il a suffi à notre séquoia 24 heures pour émerger après deux mois de germination! (photo prise le 6 août). On remarque que lorsque le séquoia "boit", il replie ses feuilles vers le haut. Garder toujours la terre humide sans la noyer cependant. On a baptisé notre séquoia "Groot" en l'honneur de l'homme-arbre dans le film "Les gardiens de la galaxie".
 
 
"Groot" commence à avoir de secondes feuilles.
 

Photo prise vers à la fin du mois d'août dans son nouveau pot.
 
 
"Groot" photographié le 12 septembre. Il a maintenant 5 cm.
 
 
"Groot" photographié le 20 septembre. Il commence à faire un "plumeau".
 
 
"Groot" photographié le 3 octobre. De son rameau principal, deux autres petits "bras" commencent à pousser...
 
 
"Groot", le 5 octobre.
 
 
"Groot" le 17 octobre.
 
 
"Groot", début novembre.
 
 

Une autre surprise nous attendait: vers la fin du mois d'août, un second séquoia émerge!! Avec seulement trois graines, c'est un miracle!
 

Photo prise quelques heures après sa sortie de terre. Nous avons baptisé le second séquoia géant "Rocket" (d'après "Les gardiens de la galaxie").
 

Photo prise de "Rocket" le 12 septembre 2014. Il a maintenant 5 cm.
 
 
"Rocket" développe ses 2e et 3e feuilles, 8 jours après (photo prise le 20 septembre). Les séquoias passeront l'hiver à l'intérieur.
 
 
"Rocket" commence à faire émerger son "plumeau", 13 jours après. (Photo prise le 3 octobre).
 
 
Meilleure photo de "Rocket" en pleine lumière. Il s'épanouit bien! (Photo prise le 5 octobre).
 
 
"Rocket" le 17 octobre.
 
 
"Rocket" début novembre.
 
 
Premier hiver pour "Rocket" et "Groot". On les a finalement recouvert d'un voile protecteur, mais... On ne sait pas si ils sont vivants. On verra au printemps prochain...Photo prise décembre 2014. Au printemps 2015, on constate qu'ils sont morts. On fait germer trois autres graines...
 
 
 
Thuya occidental
 
Thuya occidental en été (2014).
 
 
Thuya occidental au printemps 2015. Il a ensuite complètement jauni. Crevé.